Située dans le cou, la thyroïde est une glande qui agit sur de nombreuses fonctions du corps. Elle sécrète en effet des hormones essentielles pour l’organisme: la T3 et la T4. Et c’est l’hypophyse, une autre glande attachée au cerveau, qui sécrète l’hormone régulant la thyroïde: la TSH. Chez un nombre croissant de personnes, la thyroïde ne remplit pas correctement ses fonctions. Découvrez donc tout ce qu’il faut savoir sur les troubles de la thyroïde.
Hypothyroïdie: une thyroïde ralentie
Le premier trouble fréquent de la thyroïde est l’hypothyroïdie. Dans ce cas, la thyroïde produit trop peu d’hormonesT3 et T4, ce qui pousse l’hypophyse à sécréter davantage de TSH pour la stimuler. C’est d’ailleurs un des indicateurs d’hypothyroïdie identifiés en priorité lors d’un diagnostic. En effet, pour savoir si vous souffrez d’hypothyroïdie, il suffit de faire un bilan de santé complet, incluant un bilan sanguin (analyse des hormones TSH, T4 et T3).
Parmi les principaux symptômes de l’hypothyroïdie, on trouve:
- Une baisse générale de la température.
- Une peau froide et plus épaisse.
- Un rythme cardiaque ralenti.
- Une prise de poids.
- Une tendance à la constipation, à cause d’un transit ralenti.
- Des pertes de mémoire.
- Des signes de dépression.
Le traitement consiste alors en la prise d’hormones de synthèse, qui vont combler les lacunes de la thyroïde affaiblie.
Hyperthyroïdie: une thyroïde hyperactive
Le second trouble est à l’opposé: l’hyperthyroïdie. Ici, la thyroïde sécrète trop d’hormonesT3 et T4, ce qui accélère les fonctions de l’organisme et met la TSH au repos. Comme pour l’hypothyroïdie, un bilan sanguin permet de rapidement diagnostiquer ce trouble.
Côté symptômes, on note essentiellement:
- Une accélération du rythme cardiaque.
- Une augmentation de la température, provoquant une soif accrue et une sensibilité élevée à la chaleur.
- La peau est chaude et relativement moite.
- Le transit est accéléré, causant des diarrhées.
- Une perte de poids.
- Un comportement plus agressif et excité.
Concernant le traitement, on envisage en premier lieu les antithyroïdiens de synthèse. En cas de nodule hypersecrétant, l’iode radioactif peut être recommandé. Et en dernier recours, la chirurgie est une autre option.
Bien sûr, les manifestations de l’hyperthyroïdie et de l’hypothyroïdie diffèrent grandement d’un patient à l’autre: elles peuvent être présentes ou non et d’intensités très variables.